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Quand j’ai pris le Zen pour la première fois, c’était à l’événement Ottawa XL au Canada où l’on faisait un border Cross dans la rivière Outaouais en crue, du très gros volume.

J’ai sauté dans celui de Dane parce que je n’avais pas de creekboat pour la course. J’ai halluciné sur sa glisse et la précision des carres ! En Volumes c’était une tuerie, j’ai pu tailler des grandes diagonales au travers des rouleaux et des trains de vagues… Je comprends pourquoi ça a été le choix de Steve Fisher pour partir sur le Zambèze cet hiver !

 

Mais je me suis commandé un Zen pour une autre raison : Ici à Millau nous avons 4 sections sur la Dourbie entre classe 4/5 et classe ½. Nous avons le moyen Tarn en ¾, et le haut Tarn en 4/5. Ce sont des sections qu’on a l’habitude de ramer plusieurs fois dans la saison, et qu’on commence à connaître par cœur. Avec un creekboat « normal » type Karma, qui reste en place dans les situations les plus mouvementées, on finirait presque par s’ennuyer sur sa section locale ! Le Zen a remis du piment dans tout ça en ajoutant une vitesse folle à toute les lignes et en demandant de la précision dans chaque mouvement.

 

Les girons sont plutôt bas, d’où la vitesse. La ligne de carres est marquée de l’avant à l’arrière du bateau. Une coque donc bien radicale, et un pont qui rattrape un peu les erreures.

 

A 68 kilos, j’ai fait le choix du Zen 55 (le plus petit) pour tout garder de cette exigence qui me réapprends à naviguer sur la Dourbie !

Mat Dumoulin